Né en l’an de grâce 1987 dans la ville de Payon, de père bûcheron alcolo et de mère prostituée, je vécu dans la misère toute mon enfance, car délaissé par mes deux parents. Je perdis mon père à l’âge de 5 ans, celui-ci ayant tellement cuvé qu’il essaya de s’envoler du haut de la plus haute tour de Payon. Le trou qu’il fit dans le pavé et le chat écrasé à l’intérieur sont aujourd’hui encore visibles. Ma mère, ne voulant pas de moi, me laissa livré a moi-même, dans la misère de Payon. La journée, je mendiait sur la place du marché à coté des marchands. Je me faisais d’ailleurs souvent maltraiter par ceux-ci, car je nuisais à leur commerce, du fait de mon odeur pestilentielle et de mon apparence de mourrant en putréfaction. Le soir, j’errait dans les ruelles sombres de la ville, à la recherche d’une poubelle richement garnie où j’aurais pu me restaurer, puis je cherchais un coin de rue inoccupé pour passer ma nuit. Parfois le lendemain je découvrais un chient ou un chat mort à coté de moi. C’était un jour de chance car cela faisait un excellent repas pour la journée. Je conservais alors les tripes dont je raffolais, pour les déguster plus tard. Puis vint le jour où ma mère me vendit à un marchand pervers et malhonnête afin de pouvoir compléter ses fins de mois. J’étais alors âgé de 5 ans et 3 mois. Celui-ci me garda un peu plus de 2 années avec lui, deux années durant lesquelles je m’occupais de faire les poches des acheteurs potentiels. En échange de cela, il me permettait de manger ses restes et de dormir avec les chiens. Par ailleurs, je reçu durant ces deux ans une partie de l’éducation qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui : j’appris les ficelles du voyeurisme et de la perversité, ainsi que les secrets de l’arnaque. Puis m’accusant de l’avoir volé, il m’expulsa dehors. Mais je ne restais pas longtemps à manger des chats morts cette fois ci, car je fus alors recueilli par les prêtres de Prontera à l’âge de 8 ans, où je reçu une éducation religieuse et appris les lettres jusqu’à mes 16 ans. Bien que peu intéressé par l’existence d’un éventuel Dieu, je profitais néanmoins de la situation dans laquelle j’étais : je ne manquais plus de rien. De plus mes pulsions d’adolescent avaient tout le loisir d’être satisfaites grâce au grand nombre de femme priest présentes dans le monastère où je vivais. Mais malheureusement de nouveau je me fis jeter dehors, car on s’aperçut que de nombreuses priest étaient enceintes. Je décidais alors de m’engager dans l’armée. Etrangement, je trouvai enfin la place qu’il me fallait : l’atmosphère virile qui y régner m’enivrais, et j’était devenu accro au goût du sang que l’on a dans la bouche après une bonne baston et une oreille arrachée à coup de dent. Bref la vraie vie. Je gagnais ainsi le doux diminutif d’Ender, pour avoir, lors d’un combat mutilé entièrement mon adversaire en lui arrachant à mains nues la totalité de ses membres. Mes hauts exploits me promurent au rang de chevalier. C’est alors qu’un hommes que j’admirais beaucoup, car ayant la même passion pour les chats morts que moi, me proposa de rejoindre sa compagnie : les mugenjo_warriors, dont le principal but était la totale destruction des autres. Je trouvais une atmosphère de gaîté où le sang coulait à flot et où la notion d’être humain n’avait plus de sens. Mais cette fois ci, je décidais de quitter moi-même cette formidable guilde, afin de créer la mienne. Je devenais alors le Chevalier Errant Ender. Je créais donc une compagnie, que j’intitulais Dragon Army. Le recrutement fut long et difficile, car la condition pour parvenir à y entrer était de me toucher une fois. Malgré cela, la guilde se remplit petit à petit. Puis je me remémorer mon mentor, celui qui m’avait tout appris des tueries : le seigneur Jackall, et je le contactait afin de fusionner nos deux guildes sous une même bannière : Dragon Army. Celui-ci accepta, mais ne faisant pas exception à la règle, il devait me toucher au moins une fois pour y faire entrer ses guildiens et lui-même. Mon orgueil en pris un gros coup, car Jackall me transperça de part en part alors que j’allais lui porter le coup de grâce. Ayant tout deux échappé à la mort, je l’acceptais avec joie dans ma guilde, ainsi que ses guildiens, et lui accordait le titre se sous capitaine. Nous décidâmes alors que DIM devrait soit se soumettre à nous, soit être détruite.
Fin
Sam 8 Juil - 9:43
